Nous sommes nés, nous vivons et nous mourrons.
Entre-temps, nous nous efforçons d’obtenir ce que nous désirons et de fuir ce que nous redoutons, sans toujours y parvenir.
Même quand nous obtenons l’objet de notre désir, nous ne sommes pas vraiment satisfaits, soit que nous ayons déjà peur de le perdre, soit que nous désirions avoir encore plus.
Comment se satisfaire d’un bonheur dépendant de conditions impermanentes et au-delà de notre contrôle ? Quel est le sens d’une vie où toutes nos œuvres sont impermanentes et où nous rencontrons tant de souffrances ? Y a-t-il une voie de libération et de réalisation de soi qui ne nous enferme pas dans un nouveau système de pensées ou de croyances ?
Quand la réflexion ordinaire arrive à ses limites et quand on refuse la fascination de la non-pensée, il est encore possible de s’asseoir et méditer comme le fit Bouddha, lui qui voici vingt-cinq siècles se posait à peu près les mêmes questions. Depuis lors, quatre-vingt-dix générations de successeurs se sont obstinés à s’asseoir sans bouger face au mur et y ont découvert un point de vue libérateur sur leur existence : telle est l’origine de la transmission du zen.
Quand la réflexion ordinaire arrive à ses limites et quand on refuse la fascination de la non-pensée, il est encore possible de s’asseoir et méditer comme le fit Bouddha, lui qui voici vingt-cinq siècles se posait à peu près les mêmes questions. Depuis lors, quatre-vingt-dix générations de successeurs se sont obstinés à s’asseoir sans bouger face au mur et y ont découvert un point de vue libérateur sur leur existence : telle est l’origine de la transmission du zen.
Maître Yuno Rech
